jeudi 19 mars 2009

Le mont St Patrick

 
Chaque année,le dernier dimanche de juillet, des milliers de pèlerins gravissent le mont Saint Patrick(certains pieds nus)
Une vue magnifique en récompense sur les 365 îles de la baie de Clew bay dans le far-west de l'Irlande sur l'océan atlantique...
C'est là que nous nous ressourçons en famille.

dimanche 15 mars 2009

Réunion EDC Beaune 18 Février 2009 Avec mes excuses pour ce compte rendu tardif… L’information prioritaire, à ne pas oublier : Prochaine réunion : ce mercredi 18 Mars, à 19h30, à l’hotel Kyriad. Sujet : « Le rôle social de l’employeur », A partir des articles : · dans la Croix, de Pierre Deschamps : pour un commerce équitable, et · dans le Monde du 17 Février : patrons, pas voyoux ! (inclus Philippe Leroux). Ainsi que le compte-rendu de la réunion de préparation aux assises 2010, qui s’est tenue à Besançon ce 14 mars. Vin : Hubert Dufouleur Prière : Mireille Santiard Compte rendu de l’exposé du 18 Février sur « la protection sociale » (suite). A / Les principes qui doivent inspirer du point de vue chrétien un système de santé, et son financement sont : 1 / La primauté de l’homme (y compris la dignité humaine…), 2/ La recherche du bien commun. La santé fait partie des biens essentiels pour l’homme, donc elle concerne nos règles de vie collectives, et donc l’Etat est fondé à y intervenir. Cependant, la santé est à la fois : · un bien individuel déterminé par des comportements collectifs, mais aussi · un bien collectif déterminé par des comportements individuels, car la santé ne dépend pas seulement des conditions médicales, mais aussi des conditions et modes de vie individuels… 3/La solidarité. d’où la mutualisation des dépenses, et des recettes. Le concept de solidarité a été approfondi dans l’Eglise depuis Jean XXIII, pour le préciser par rapport à la charité, en insistant sur 3 qualités fondamentales : elle doit être · efficace, · responsable (pas d’assistanat), mais cependant · fraternelle 4/ L’option préférentielle pour les plus pauvres. La CMU couvre aujourd’hui 5 millions de bénéficiaires. 5/ La responsabilité. Nous avons tous des « devoirs », autant que des « droits » ! Cela concerne aussi bien : - chaque bénéficiaire, dans ses modes de vie, et de consommation médicale, mais aussi - le corps médical, dans son refus d’actes inutiles, et « d’éducateur de ses clients ». « La santé n’a pas de prix (y compris quand elle paraît gratuite…), mais elle a un coût ! » 6/ La subsidiarité. Si l’Etat garantit tout (donc « assiste »), que reste-t-il comme responsabilité individuelle ?... B/ Les solutions. 1/ Historiquement, elles ont choisi des organisations différentes suivant les pays : - publique intégrée, en Grande Bretagne ; - concurrence encadrée, en Allemagne, et Pays-Bas ; - concurrence libre, aux USA, et en Suisse (les salaires sont versés sans retenue maladie, et chacun paye lui-même sa mutuelle) ; - mixte… 2/ L’avenir nécessite des évolutions significatives : en sus des améliorations toujours à rechercher (organisation de l’hôpital, meilleure utilisation de la médecine du travail, poursuite des campagnes de préventions, affichage des tarifs des professionnels de santé, etc), - compte-tenu des dérives de comportement individuels (et individualistes…), en dehors d’une hypothétique rupture des comportements actuels par une augmentation forte des cotisations (15% ?), une solution (à long terme…) pourrait être plutôt une éducation dès l’école, aux devoirs autant qu’aux droits, avec l’espoir que « les enfants éduquent peu à peu leurs parents » (comme pour la conduite accompagnée…) ; mais aussi : - compte-tenu de l’évolution démographique incontournable (particulièrement dans nos pays « développés »), ce qui suppose au minimum une réforme de l’assiette du financement (par la CSG ?...), si l’on ne veut aller par ailleurs vers une limite d’âge dans l’accès aux soins pour certaines pathologies (comme déjà en Scandinavie…). J’espère ne pas avoir trop trahi la pensée de Marie-Jeanne, Jean-Guy, et Michel (Pierron), que nous remercions pour leur travail approfondi sur ce problème d’importance , d’un point de vue aussi bien économique, qu’éthique. Pour conclure en prière, une phrase de St Augustin, préparée par Laurence : « Apprend à prier Dieu, en t’en remettant au médecin, pour qu’il fasse ce qu’il juge bon : à toi de déclarer la maladie, à lui d’appliquer le remède (...): il ne fait pas ce que tu veux, mais ce qu’il faut ».